• par Nathalie Szuchendler, mardi 19 mai 2009

     

    Laissez-moi vous parler de l'un de mes personnage préférés, à la fois très discret et très débonnaire.

    C'était une discussion d'un soir estival, consacrée aux parties du corps féminin qui peuvent attirer l'œil, les mains, l'attention, les fantasmes. Je m'étendis de tout mon long sur la taille, la forme, la couleur, la texture, la senteur, le goût “figueux” du plus beau cadeau qui nous ait été donné de voir et de bouffer, ici nommé “le sein”.

    Et la bobinette cherra.

    Quel est ce scintillement qui me fit tourner l'œil en direction de son visage favori, alors qu'hypnotisée par le prodigieux décolleté de la belle ?

    Le nez.

    Les ailes du nez dilatées sous mes propos, la courbure du nez sous l'étonnement, la chute du nez sous la main baladeuse, les replis du nez au devant de la langue, les profondeurs du nez s'offrant aux outrages.

    “Souvent femmes varient” et l'organe nasal se contracte, se rétracte ou se dilate, quel bonheur ma chère !

    Et une partie de nez en l'air, histoire de mâter des horizons encore inexploités, où le nez s'ouvre au regard scrutateur de l'Autre, au jeu de doigts pénétrant l'antre nasale. Vont-ils trouver le point sensible “pifal” ou simplement bousculer le crustacé “cervelé” d'une partenaire étonnée de telles pratiques digitales ?

    Ô frottement de nez, toujours plus effréné, qui se répand en final des ébats nasaux et du kleenex au secours du fuckin' rhume des foins !

    Mon t-shirt blanc repassé contre un coin de ce mouchoir. In and out...

     

    Nathalie Szuchendler

    Des lyres et digressions

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  • par Nathalie Szuchendler, samedi 14 novembre 2009

     

    Le Tribunal Administratif de Besançon a statué le mardi 10 novembre en faveur d’une femme homosexuelle qui recevra l’autorisation d’adopter. En effet, les juges ont enjoint le conseil général du Jura à délivrer “dans un délai de 15 jours” et “sous astreinte de 100 euros par jour de retard” un agrément d’adoption à Emmanuelle B., une enseignante de 48 ans vivant en couple depuis plus de vingt ans avec une psychologue scolaire de 45 ans. Après une procédure ponctuée par deux refus de la part de cette instance locale et qui aura duré onze années.

    Un traitement discriminatoire

    Le 26 novembre 1998, Emmanuelle reçoit un premier refus d’agrément motivé par un rapport psychologique mentionnant une “attitude particulière vis-à-vis de l’homme dans le sens où il y a refus de l’homme”. Le tribunal administratif de Besançon interpellé par Emmanuelle annule cette décision mais la cour d’appel de Nancy casse le jugement en décembre 2000. Le pourvoi en cassation pour obtenir cet agrément indispensable pour l’adoption est lui-même rejeté en juin 2002. Emmanuelle saisit alors la Cour Européenne des droits de l’Homme en décembre 2002, jugeant “avoir subi, à toutes les phases de la procédure de demande d’agrément en vue d’adopter, un traitement discriminatoire fondé sur son orientation sexuelle et portant atteinte à son droit au respect de la vie privée”. Le gouvernement français, lui, certifie que “le refus était motivé par le seul intérêt de l’enfant et fondé sur deux motifs: l’absence de référent paternel et l’ambiguïté de l’investissement de la compagne de la requérante dans l’accueil de l’enfant”.

    La France épinglée par la CEDH

    Les juges européens rendent justice à Emmanuelle B. et condamne la France pour discrimination sexuelle dans leur arrêt de janvier 2008. Le droit français permet l’adoption par une personne célibataire d’une part, la Convention Européenne des Droits de l’Homme interdit toute discrimination sur la base de l’orientation sexuelle des individus d’autre part. Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d’Etat aux affaires européennes, déclare en juillet 2008: “Nous avons pris acte de cette décision et nous en tirerons toutes les conséquences: la France doit garantir sans discrimination le droit de demander l’agrément en vue d’adopter”. Excepté le conseil général du Jura présidé par Jean Raquin, représentant divers droite. La Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) saisie aussi par Emmanuelle note d’ailleurs, en octobre2009, le refus du président Raquin de se soumettre à l’arrêt de la CEDH.

    Raquin se rabat sur le “débat politique national”

    Fi des travailleurs sociaux “favorables à la demande d’agrément pour adoption” et pointant une “solidité certaine” du couple formé par Emmanuelle B. et sa compagne, fi des différents services compétents chargés de l’enquête sociale, le conseil général du Jura pose une seconde fois une sorte de veto en janvier 2009. Les motifs invoqués supposant des «différences notables (au sein du couple) dans le projet d’adoption, notamment au niveau de l’âge de l’enfant» et un “manque d’implication” de Laurence R., la compagne.
    La décision du Tribunal administratif bisontin aura eu raison de l’entêtement du Conseil Général. Un magistral soufflet pour son président J. Raquin qui dit vouloir se plier à la décision de la cour: “Face à l’emballement médiatique, je constate que sa position sur un dossier individuel de demande d’agrément était inaudible”. Il estime que “les questions posées à travers cette affaire relèvent en réalité du débat politique national” et “invite le Législateur à s’en saisir”.
    “Il n’y a pas de projet pour réformer l’adoption en faveur des couples homosexuels. C’est un engagement du président de la République” souligne Nadine Morano, secrétaire d’Etat chargée de la Famille. “Une décision de justice a été rendue, eh bien nous devons en prendre acte et je crois qu’elle doit alimenter notre réflexion sur ce sujet, réflexion qui d’ailleurs est permanente” d’après Jean-Luc Chatel, ministre de l’Education et porte-parole du gouvernement. La confédération nationale des associations Familiales Catholiques (CNAFC) jette un pavé on-ne-peut plus loin dans la mare et somme le législateur de garantir à l’enfant le droit premier à avoir un père et une mère.

    Une décision de justice conforme à la réalité

    Plusieurs associations de lutte contre l’homophobie ont salué la décision du tribunal de Besançon, ainsi que le porte-parole de l’inter – LGBT, Philippe Castel: “A un moment, il faut arrêter l’hypocrisie, même si ce sont des célibataires qui produisent la demande d’agrément, la réalité est que ces célibataires vivent souvent en couple, et parfois en couple homosexuel. Si un couple homosexuel offre des garanties pour l’accueil d’un enfant, je crois qu’il est temps pour le gouvernement ou les parlementaires d’autoriser par la loi le couple homosexuel adoptant”. Puisque ce qui est valable pour un seul futur parent peut devenir possible pour un couple. Parmi les politiques, le PCF “espère que cette décision fera jurisprudence en France et dans tous les pays de l’Union européenne”. On se souviendra qu’en Belgique, au Danemark, en Espagne, en Norvège, aux Pays-Bas, en Suède et au Royaume-Uni, les couples de même sexe peuvent à adopter des enfants. Et qu’aussi pour la quatrième fois en France, la possibilité d’adopter vient d’être rendue possible à un couple homosexuel.

    Nathalie Szuchendler

    Voir aussi : http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2006/12/05/1068-adoption-et-homoparentalite

    http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2008/01/22/1893-condamnation-de-la-france-pour-la-cour-europeenne-des-droits-de-l-homme-a-condamne-la-france-mardi-pour-avoir-refuse-une-adoption-a-une-enseignante-homosexuelle

    Samedi 14 novembre 2009

    Article Nath Szuchendler consultable in
    http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2009/11/14/2236-homoparentalite-feu-vert-de-la-justice-francaise

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  • par Nathalie Szuchendler, vendredi 20 novembre 2009

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    “Ils sont venus rejoindre le clergé catholique… avec leurs épouses !”
    Sur le journal :”Le Vatican autorise les prêtres anglicans à devenir catholiques”.

    Source : Courrier International


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  • Par Nathalie Szuchendler · jeudi 3 décembre 2009
     
     
     

    La Halde vient de rendre publique une délibération relative à des faits de harcèlement moral en raison de l’orientation sexuelle d’un salarié. La délibération a été adoptée le 14septembre 2009:

    Embauché en 2002, le réclamant n’a fait l’objet d’aucun reproche de la part de sa hiérarchie jusqu’à ce qu’il annonce son homosexualité au cours d’un dîner en octobre 2006 en compagnie de son supérieur hiérarchique et de deux collègues de travail.

    Suite à cette révélation, le réclamant a été victime de harcèlement moral puis a été licencié.

    …/…

    Les conditions de travail et la situation professionnelle du réclamant se sont dégradées jusqu’à son licenciement le 10 avril 2007. Monsieur P conteste ce licenciement devant le Conseil de prud’hommes de L.

    L’enquête de la HALDE a permis d’établir que la découverte de l’homosexualité de Monsieur P a été le fait déclencheur du harcèlement moral discriminatoire dont il a été victime à partir d’octobre 2006.

    Les attitudes et les propos injurieux à caractère homophobe de la part de Monsieur M sont intervenus à plusieurs reprises, comme en attestent plusieurs salariés de la Fédération L.

    …/…

    L’article L. 1152-1 du Code du travail dispose qu’ « aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel ».

    Selon l’article L. 1152-4 du Code du travail, l’employeur prend toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir les agissements de harcèlement moral.

    Compte tenu des missions de la Fédération L, le Collège de la haute autorité recommande à cette association de mettre en place un dispositif approprié de formation et de sensibilisation à destination de l’ensemble des salariés sur l’homophobie et le principe de non-discrimination, en y incluant un module de prévention de tout acte de harcèlement discriminatoire, et lui demande de rendre compte des mesures entreprises en ce sens dans un délai de quatre mois à compter de la notification de la présente délibération.

    Le Collège invite la Fédération L à diffuser à son Conseil d’administration la présente délibération.

    Le Collège adresse, pour information, la présente délibération à la Direction départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle de L, Inspection du Travail.»

    Le réclamant avait été embauché en 2002 par une fédération dont l’extrait des statuts publiés par la Halde laisse deviner qu’il s’agit d’une fédération départementale de la Ligue del’Enseignement. Bien noté par sa hiérarchie, le salarié a vu sa carrière progresser à un bon rythme, jusqu’au jour où, lors d’un dîner, en octobre 2006, il révèle son homosexualitéà deux de ses collègues et à son directeur. Ses relations avec la hiérarchie vont alors se dégrader.
    Dans les jours qui suivent ce dîner, le salarié est en effet convoqué par le directeur et la présidente de la fédération. Lors de cet entretien, les deux responsables mettent engarde le salarié avant son départ pour un séjour à Malte organisé par la junior association de la fédération, dont le référant se révélait avoir « une voix efféminée. » Le salarié sevoit donc reprocher l’improvisation à la dernière minute d’un « séjour gay. » Pire, la présidente de la Fédération confie à la Halde avoir craint « pour la sécurité des enfants »…
    S’ensuit une progressive dégradation des conditions de travail du salarié, qui doit subir insinuations et injures de la part de son directeur. Les courriers qu’il adresse pour seplaindre de ce harcèlement à la présidente de la Fédération restent sans réponse. Le 10 avril 2007, le salarié finit par être licencié.
    Pour la Halde, « de tels agissements ainsi que les rumeurs de pédophilie ont eu pour effet de porter atteinte à la santé et à la dignité du réclamant, qui s’est vu prescrire plusieursarrêts de travail du fait d’un état dépressif lié à son environnement professionnel. » Ils sont donc constitutifs d’un harcèlement moral tel que défini à l’article 1152-1 du code dutravail. Pour mémoire, la Ligue de l’Enseignement est partenaire de la Journée mondiale contre l’homophobie…

    Source : http://www.infos-discriminations.fr/2009/12/la-halde-met-en-cause-une-federation-de-la-ligue-de-lenseignement-pour-harcelement-moral-homophobe/


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  • Par Nathalie Szuchendler · jeudi 10 décembre 2009
     
     
    La dernière campagne publicitaire de l’association People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) a défrayé la chronique le 01er décembre 2009. Son affiche : le mannequin Joanna Krupa apparait avec des ailes angéliques et comme toute créature digne de ce nom, le chérubin se présente dénudé. Seul un crucifix lui sert de vêtement.

    Une affiche démoniaque
    PETA ne cache pas sa préférence pour les célébrités “à poils” (1) plutôt qu’en vêtements parés de peaux de bêtes, même si un ange passe depuis la venue de J. Krupa dans la lutte pour la défense des animaux. En ce mois de décembre, PETA entend frapper fort dans sa communication avec un public visiblement avide de cadeaux en tout genre. “Adoptez, n’achetez pas” dit la défenderesse en tenue de Eve harnachée d’une croix. Il n’en fallait pas moins pour choquer les organisations catholiques américaines. “C’est totalement inapproprié et un manque de respect total pour le christianisme et du genre d’abus qui ne serait jamais arrivé avec n’importe quelle autre grande religion, parce que le tollé serait immédiat” proclame Deal Hudson, responsable du site InsideCatholic.com. Bill Donohue, président de la Ligue catholique américaine, complète : “PETA est une arnaque qui a une longue tradition d’exploiter les thèmes chrétiens et juifs pour servir son agenda”. Cette image n’a rien à envier aux bandes-dessinées mais la Catholic League l’a promue au rang de publicité sulfureuse. L’association catholique la plus puissante des USA n’en est pas à sa première charge.

    La Catholic League entend censurer tout azimut
    Créée en 1973 par un jésuite conservateur, le père Virgil Blum, la Catholic League for Religious and Civil Rights défend “le droit des catholiques à participer à la vie publique américaine “, ses cadres oeuvrant aussi pour le Parti républicain dont ils peuvent être responsables. William Donohue était lui-même conseiller dans l’administration George Bush Senior avant de prendre la présidence de l’association en 1993. Il avait travaillé aussi pour un think tank conservateur, Heritage Foundation, où se croisent des membres de mouvement nostalgiques du Troisième Reich comme Roger Prearson, des activistes de la World Anti-Communist League et de nombreux candidats républicains recevant des financements pour leur campagne contre une formation dans la H.F. La Catholic League, passant de 11 000 en 1993 à 350 000 en 1998, est représentée dans 12 états nord-américains. Ses agissements se sont médiatisés lorsqu’elle se lança financièrement et techniquement dans la campagne de protestation contre La Dernière tentation du Christ. Le jour de sa sortie en salle, pas moins de 25 000 manifestants s’étaient rassemblés devant les studios de Los Angeles. La campagne de boycott organisée par la League et la droite religieuse américaine fut épaulée par l’ensemble des médias, soit entre autres plus de 1 200 radios californiennes. (2)

    Corpus Christi entre censure et fatwa
    La pièce Corpus Christi dont est tiré le film avait subit aussi des protestations liguées, W. Donohue trouvait que si l’auteur a “légalement le droit d’insulter les chrétiens, il n’a pas moralement le droit de le faire.” Parce que Terence Mac Nally est gay et qu’il mit en scène un Jésus entretenant des relations homosexuelles avec ses disciples, les représentations de sa pièce avaient donc été annulées sous les actions de la League. Ce malgré le soutien de multiples défenseurs de la liberté d’expression et le fait qu’aucun membre officiel de l’Eglise catholique ne pris part à cette campagne. Au total, ce sont 2 000 manifestants qui s’étaient réunis contre la pièce alors que ses alliés n’en comptaient que 300. En 1999, Corpus Christi rejoignit à Londres où le Tribunal de la Sharia (Shariah court of the UK), conduit par le Cheikh Omar Bakri Muhammad, avait émis une fatwa contre McNally. (3) Le crime dont l’auteur s’était rendu coupable : insulte à un messager de Dieu. L’exécution de la sentence restant de la responsabilité d’un Etat islamique, donc impossible à réaliser en Angleterre. Bien que Jésus soit un prophète de l’islam, le fondamentaliste musulman vint ainsi au secours du christianisme et ses tenants intégristes catholiques contre un ennemi commun symbolisé par T. Mac Nally : l’homosexualité.

    Le blasphème ressuscité
    En 1995, c’est le film Priest de Antonia Bird qui fut l’objet des foudres de la Ligue Catholique. Le sujet : un jeune prêtre affecté dans une paroisse de Liverpool, découvre que son confrère vit ouvertement avec une femme. Lui-même se révèle après une nuit avec un homme et ses convictions chancèlent lorsqu’il apprend au détour d’une confession qu’un père abuse de sa fille. La Catholic League jeta aussi son dévolu sur Armistead Maupin, l’auteur des Chroniques de San Francisco, qui fut sommé de fournir des excuses. En 2004, le roman Da Vinci Code fut la cible des zélotes catholiques, dont la League de nouveau au gouvernail et Dan Brown accusé de falsifier l’histoire du Christ et de la foi catholique. La trame de ce thriller est nouée autour du mariage supposé entre Jésus et Marie-Madeleine et de leurs enfants. La présence sectaire de l’Opus Dei dans le roman vendu à des millions d’exemplaires en différentes langues n’est pas faite pour flatter le Vatican qui, en 2005, s’est exprimée par la voix du cardinal-archevêque de Gênes et bras droit du Cardinal Ratzinger, Tarcisio Bertone. Celui-ci dénonça le caractère diffamatoire du roman et décréta qu’il fallait d’abord empêcher sa diffusion en milieu scolaire. Devançant la réalisation du film, les militants intégristes de la Catholic League avaient manifesté aux USA tout en s’en prenant aux athées et aux francs-maçons lors de multiples interviews. En 2006, le Mouvement de la jeunesse catholique de France prit la tête des actions contre le film Da Vinci Code accusé de semer la haine anti- catholique. Le M.J.C.F organisa une “veillée d’adoration pour protéger la foi” au Prieuré de Fabrègues intitulée : “Le Da Vinci Code est une fable malhonnête, une arme anti -chrétienne destinée à l’occidental déraciné et privé de connaissances religieuses. Une arme sournoise”. (4)

    Une peu comme l'Agrif en France, la puissante Catholic League incite l'Eglise à être plus intransigeante et s’érige en défenseur unique de l’intérêt supposé des chrétiens.

    Nathalie Szuchendler

    (1) Joanna Krupa sur peta
    (2) Le livre Tirs Croisés
    (3) Prochoix N°12 décembre 1999
    (4) Communiqué du MJCF


    jeudi 10 décembre 2009

    Lien : Prochoix News

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